1. Garçons Bouchers et Grey's Anatomy
Quel est le point
commun entre Hatem Ben Arfa, Steve McManaman, Michel Der Zakarian, Alf Inge
Haaland, Javier Casquero, Shabani Nonda et Andriy Shevchenko
?
Les crampons…..
sur le corps.
En effet, dans
l’ordre, Nigel de Jong, Vinnie Jones, Eric Cantona, Roy Keane, Pepê, José-Karl
Pierre-Fanfan (c’est quoi le prénom là-dedans ?) et Marco Materazzi leur sont
passé dessus. Non seulement cette phrase n’a rien d’ambiguë mais en plus toute
cette boucherie footbalistique est visible sur les vidéos d’internet. De quoi
passer un moment génial, vraiment.
Rien que la
présence de ces joueurs sur un terrain permettait aux (télé)spectateurs ainsi
qu’aux adversaires de serrer méchamment les fesses et de prier le Bon Dieu pour
espérer terminer le match dans un état normal.
Vous l’aurez
compris la deuxième série citée fait état de joueurs qui se sont fait connaître
en brisant des jambes ou des pommettes, voir même des
carrières.
Alors la question
est : pourquoi ? En effet, pourquoi vouloir nuire à tout prix au physique de ses
adversaires ?
Je sais pas moi,
mets 3 buts en un match, fais une roulette toutes les cinq minutes, prends un
carton jaune inutile en enlevant ton maillot en fêtant un but de l’extérieur du
tibia gauche, mais au prix où sont les places (et les salaires) dans le monde du
foot professionnel, ne brisez pas des carrières enfin c’est ridicule !! Tout ça
pour risquer de se manger l’appareil moral, et pas toujours justifié, des
différentes fédérations en plein dans la
tronche.
Mais il y’a des
exceptions.
Explications.
Les
Garçons Bouchers.
Dans le lot, il
y’a les bouchers volontaires (Roy Keane, Vinnie Jones…). Que dire
d’eux??
A part se cacher
les yeux devant son écran, se dire que c’est horrible et de souhaiter bonne
chance pour le retour du joueur blessé, pas grand
chose.
La hargne de ces
joueurs ainsi que d’autres non cités, aussi talentueux qu’il étaient, faisait
leur réputation.
Quand on entend
les noms d’un Gennaro Gattuso, d’un Cyril Rool ou d’un Joey Barton, on se dit
que le match peut dégénérer à tout moment. Et cela est souvent arrivé d’ailleurs
:
Gattuso se
prenant la tête avec l’entraîneur adjoint de Tottenham un soir de match de Ligue
des Champions, Joey Barton prenant 12 matchs de suspension pour différents pains
distribué lors du Manchester City-Queens Park Rangers de la saison passée ou un
Eric Cantona faisant un tacle cataclysmique sur Michel Der Zakarian ; voilà des
images qui résument à elles seules que la bêtise ou le pétage de plomb, voir les
deux en même temps dans certains cas, sont présents sur un terrain de foot. Et
c’est pas les joueurs cités dans la première liste qui me contrediront. A moins
qu’ils soient atteint d’un syndrome ou d’un fantasme sadique qui m’est inconnu
mais là je ne peux rien pour eux.
Les sanctions,
elles existent, les cartons, les amendes, les suspensions, la vengeance des
victimes, ce qui est plus rare quand même.
Autres exemples
en vrac : Jon Andoni Goikoetxa, Harald
Schumacher.
Les
malchanceux.
L’exemple même du
briseur de carrière malchanceux est incontestablement l’ancien défenseur du
Paris Saint-Germain, José-Karl Pierre-Fanfan, dont le prénom n’est pas Fanfan,
enfin je crois.
Le soir du 26
août 2003 au Parc des Princes lors du début de saison de Première Division,
Shabani Nonda alors brillant attaquant de Monaco est au duel avec le défenseur
Parisien lorsque que l’attaquant s’écroule à la suite d’un duel pourtant
anodin.
Au vu de la
réaction alarmante du milieu Monégasque Ludovic Giuly, on comprend que son
coéquipier est très gravement touché. En effet, Shabani Nonda sera en effet
éloigné des terrains pendant huit mois à la suite d’une grave déviation de la
rotule, les ligaments du genoux seront aussi très touché. Shabani Nonda ne
reviendra jamais à son meilleur niveau, et José-Karl Pierre-Fanfan restera
toujours muet sur cette histoire, sans doute par respect et par état de choc
également.
On peut également
citer le défenseur de Nantes, Nicolas Gillet qui blessera gravement et
involontairement le Sedannais Cédric Mionnet, qui ne reviendra pas non plus à
son meilleur niveau.
Là-dedans, les
malchanceux sont tout d’abord les victimes de ces blessures mais également les
auteurs.
Autres exemples
en vrac : John Terry (victime), Abou Diaby
(auteur).
Les
invaincus.
Dans la catégorie
des joueurs qui peuvent se péter tout ce qu’il veulent et qui reviendront
toujours, avec plus ou moins de réussite, je voudrais Djibril Cissé. Ce mec est
un ovni médical à lui tout seul, bien qu’on puisse le considérer comme un ovni
tout court quand on voit sa voiture ou ses
tatouages.
Double fracture
tibia-peroné un soir de match de championnat avec Liverpool, est une autre
double fracture tibia-peroné avec l’Equipe de France face à la Chine à seulement
quelques jours de la Coupe du Monde 2006 en Allemagne. Eh bien monsieur, tout
beau tout chaud dans son caleçon Celio est toujours revenu plus motivé que
jamais, respect.
Grégory Coupet
reviendra également après deux fractures du tibia (une à Lyon, une au Paris
Saint-Germain), tout comme Laurent Leroy qui connaîtra également une rechute
sérieuse après une première blessure tout aussi sérieuse. Lui ne reviendra
qu’une seule fois sur les terrains professionnels en
revanche.
Avec tout ça, on
peut se demander de quoi se plaint Matthieu Valbuena en se roulant par terre
comme une limace à chaque contact.
Autres exemples
en vrac : Manuel Dos Santos, Giovanni Elber, Pantxi
Sirieix.
Tout ça pour dire
qu’une carrière est faite de bons et de mauvais rebondissements et que réussir
une carrière y jouant environ une quarantaine de match par saison sans jamais se
blesser, ça relève de l’exploit, même pour celui qui finit dernier de la Seconde
Division Anglaise avec Doncaster (un coucou à Habib Beye, c’était comment à l’OM
au fait ??…).
Roy Keane,
Red irlandais.
Vinnie Jones,
dépeceur gitan.
Gennaro
Gattuso, Régis Laspalès italien.
José-Karl
Pierre-Fanfan, tacleur muet.
Shabani Nonda,
taclé congolais
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